La monarchie de Juillet est une monarchie parlementaire, c’est-à-dire que le pouvoir exécutif revient à un roi : Louis-Philippe d’Orléans, et qu’elle dispose d’un parlement d’une chambre, élue au suffrage censitaire (il faut payer un cens pour voter et être éligible). En 1830, il faut 300 francs pour être électeur, 1000 francs pour être éligible, puis 200 francs et 500 francs à partir de 1831. En 1847, on compte 246 000 électeurs pour 36 097 000 habitants.    

L’antiparlementarisme durant la monarchie de juillet consiste surtout à critiquer le manque de représentativité des parlementaires, en ce qu’ils ne sont pas élus de manière démocratique (cf. caricatures de Daumier). De même, une critique de type marxiste dénonce l’État représentatif comme un outil permettant à la bourgeoisie de défendre ses intérêts et consacrer sa puissance. (Cf. Etienne Cabet, qui se situe dans cette mouvance).